L'histoire du Château de Saint-Izaire

En 862, peu après la fondation du monastère des bénédictins de Vabres l’Abbaye, Rollandus, chapelain du Comte de Toulouse, fait don au monastère de tous ses biens (le domaine des Armayrols, sa chapelle dédiée à Saint-Izaire et les terres qu’il possède à ce qui deviendra Saint-Izaire). L’abbé de Vabres est ainsi, seigneur puis coseigneur de tout ce patrimoine.

Château de Saint-Izaire

En 1317 le pape Jean XXII, second pape d’Avignon, procéda à une profonde réorganisation des diocèses languedociens. C’est alors que furent créés de nouveaux évêchés, rendus nécessaires par le fort accroissement de la population, consécutif à la fin de la croisade des Albigeois. Dans le Rouergue, comme dans l’Albigeois et le Toulousain, les anciens sièges épiscopaux furent dédoublés et des petites villes, jusque là peu connues furent promues à des honneurs nouveaux. Ce fut le cas de Lavaur dans le Tarn et de Vabres dans l’Aveyron.

A Vabres, les évêques récemment installés voulurent avoir une place forte et ils portèrent leur choix sur le village de Saint-Izaire où ils possédaient quelques biens. C’est là, sur une pente dominant la rivière du Dourdou, affluent du Tarn qu’ils firent bâtir un grand château dont l’existence est attestée dés l’an 1346. Aucun vestige du château antérieur à 1317 n’est identifiable. Il paraît, donc, plus raisonnable de penser qu’il fût construit par les premiers évêques Pierre puis Raymond d’Olargues entre 1317 et 1346.

La création du nouvel évêché marqua pour ce petit village le commencement d’une ère de prospérité et de célébrité. Les évêques affectionnaient beaucoup leur séjour à Saint-Izaire. Une fois le château terminé, celui-ci devint leur maison de campagne et leur résidence habituelle de l’été.

Vabres et Saint-Affrique se plaignirent à maintes reprises de l’abandon dont ils étaient l’objet. Le site enchanteur, le doux climat et le dévouement des gens de Saint-Izaire triomphèrent de toutes les oppositions et retinrent les notables prélats dans ce riant vallon. Les Saint-Izairiens étaient plutôt flattés de cette préférence et ils n’étaient pas, non plus, insensibles aux avantages matériels que leur procurait l’affluence d’étrangers attirés par la présence de l’évêque.

Depuis sa fondation jusqu’à sa suppression en 1789, 24 prélats se succédèrent sur le siège épiscopal de Vabres, dont François de la Valette Cornusson (1562-1585) frère du fameux Jean de la Valette, qui à la tête de 700 chevaliers, défendit vaillamment l’ile de Malte contre l’armée turque. La capitale porte, aujourd’hui, son nom : La Valette.

Le Château

L’imposante masse du château ne laisse pas deviner le raffinement de certains éléments de son décor intérieur. Résidence d’été des évêques de Vabres l’Abbaye, cet édifice conserve en effet quelques traces de l’époque où les évêques avaient le même mode de vie que les grands seigneurs.

Le château se présente comme une masse quadrangulaire de grès rouge, d’où émerge un donjon tronqué. Un tableau de la fin du XVIIème siècle nous montre l’édifice avec un donjon deux fois plus haut qu’il n’est aujourd’hui, couronné d’un chemin de ronde crénelé et d’un toit à quatre pentes.
Ce sont les sœurs de Saint Joseph de Lyon venues s’installer au château au milieu du XIXème siècle qui ont dû faire abattre les parties hautes qui menaçaient ruine. Les archives manquent pour connaître précisément l’histoire du château. Les transformations effectuées aux XVIIème et XIXème siècles rendent difficile la compréhension des différentes étapes de la construction mais trois ensembles encore cohérents peuvent être isolés :

  • Le donjon et ses annexes, témoins du château médiéval, dans l’aile Sud.
  • La chambre des évêques et la galerie, vestiges de l’appartement crée au XVIIème siècle dans l’aile Ouest.
  • Les salles d’école et d’internat aménagées au XIXème siècle dans les ailes Est et Nord, actuellement salles d’exposition sur les outils et la vie rurale au siècle dernier.
Château de Saint-Izaire

Le Château médiéval

Son plan quadrangulaire et régulier est exceptionnel en Rouergue où les terrains plats, suffisamment étendus et offrant des garanties défensives, sont rarissimes.

Bien que les ailes Ouest et Nord aient été largement remaniées au XVIIème et XIXème siècles, ces transformations n’ont pas affecté le volume primitif du château, caractéristique des châteaux résidentiels seigneuriaux de la fin du Moyen Age où le souci de confort prime sur l’exigence militaire.
Il est impossible d’isoler le donjon du reste du bâtiment. Il forme un tout compact avec le corps du logis qui occupe toute l’aile Sud et une partie de l’aile Est.
Dés l’origine, la façade extérieure Sud a été percée de nombreuses et grandes fenêtres. Au second étage, on distingue encore les arcs brisés des fenêtres médiévales transformées au XVIIème siècle.
Pour la défense, outre le chemin de ronde du donjon, cette aile disposait d’un crénelage au niveau des combles et de deux échauguettes d’angle (celle de l’angle Sud Est est encore entière).
On pénètre dans le château par l’Ouest. La porte est ouverte dans un avant-corps qui s’élevait initialement jusqu’au toit. D’après le tableau déjà évoqué, cette porte était précédée d’une barbacane et d’une première porte ouverte dans le mur d’enceinte du château, aujourd’hui disparu.
Toutes les grandes fenêtres de cette façade ont été percées au XVII siècle. En avant des vantaux de la porte, une rainure indiquait la présence d’une herse (reconstruite depuis par l’association « Vie et Château » en 2000).

Château de Saint-Izaire

La cour intérieure

En entrant dans la cour intérieure par le portail, on trouve à droite le donjon et le revers de l’aile Sud. Au deux-tiers de la hauteur, une corniche en saillie marque la limite du corps du logis médiéval.
Sous cette corniche, des arrachements de poutres et des plaques d’enduit témoignent de l’existence d’une galerie extérieure de circulation. Cette façade possède très peu d’ouvertures : une grande baie murée au second étage, une porte donnant sur la galerie. Le donjon, largement ouvert sur l’extérieur, n’est percé sur la cour que d’étroites baies rectangulaires. Les petites ouvertures carrées correspondent à un escalier dans l’épaisseur du mur.
Contrairement aux châteaux vraiment défensifs des XIIème et XIIIème siècles, celui de Saint-Izaire montre encore plus son caractère résidentiel, pratique avant d’être défensif.

Château de Saint-Izaire

Le rez-de-chaussée

Le rez-de-chaussée, entièrement réaménagé pour les besoins de l’école, du presbytère et ces dernières années pour les réceptions et animations estivales n’offre plus aucun élément médiéval. Il était vraisemblablement occupé dés l’origine par les caves et les réserves.
Aujourd’hui, on y trouve:

  •  la « salle du pressoir », salle toute en voûtes accueillant repas de famille et banquets, aménagée par l’association « Vie et Château » dans les anciennes écuries et dépendances,
  • un espace archéologique consacré à l’abbé Hermet,
  • les locaux de la mairie,
  • des salles d’accueil et d’expositions
  • ainsi qu’une salle souterraine ayant abrité, ces dernières années, des originaux de statues menhirs découvertes sur la commune.

Les différents étages

Il faut monter au premier étage pour retrouver la trace du château primitif. A l’angle de l’aile Est, l’ancien dortoir des filles du pensionnat occupe une salle rectangulaire voûtée. Du temps des évêques cette grande salle a pu être la salle des synodes, une salle d’audiences, de réceptions, de fêtes. A la fin du 19ème siècle, elle servit de chapelle durant la construction de l’église (1891).
De cette salle, on passe à l’aile Sud où des chambres ont été aménagées dans les pièces médiévales, dés le XVIIème siècle. Dans le couloir, on retrouve sur la droite, la porte qui donnait autrefois sur la galerie extérieure, seul accès à la salle médiévale.

Deux niveaux ont été créés dans ce qui n’en était qu’un avant le XVIIème siècle. Les voûtes médiévales sont actuellement cachées sous les lambris et ne se laissent deviner que par les culots supportant les retombées des arcs, dans les angles de pièces.

Dans la première pièce, une cheminée de stuc du XVIIème siècle évoque un premier souci de confort. Derrière une porte de placard, une niche gothique contient une « piscine » semblable à celles que l’on trouve dans les églises, prés des autels pour rincer les vases sacrés.
La seconde pièce est l’une des salles du donjon, comme en témoigne l’épaisseur des murs. Dans un angle, à gauche de la fenêtre un escalier en vis dessert les différents étages du donjon.
A l’étage supérieur, on atteint une pièce carrée, primitivement couverte d’un plancher, comme l’indiquent les traces d’arrachements des poutres. Une plaque d’enduit blanc portant un graffiti du XVIIème siècle, laissé par un diacre, prouve que le plancher existait encore à cette époque. Au dessus une voûte en berceau supportait les derniers niveaux du donjon, aujourd’hui disparus.
La pièce éclairée par deux fenêtres au Nord et au Sud, conserve une grande partie de son décor mural qui peut être daté du XIVème ou début du XVème siècle.

Réalisé sur enduit frais selon une technique proche de la fresque, ce décor est composé en trois registres superposés. Dans la partie basse, à hauteur d’homme, des draperies en trompe-l’oeil, jaune vif sur fond rouge. Puis une large frise claire décorée d’un rinceau de feuilles d’eau rouges. Le reste du mur a été peint du même rouge foncé que le registre inférieur, rehaussé d’un quadrillage blanc et de pastilles rouge et jaune. Dans l’embrasure de la fenêtre, munie de bancs, on distingue à peine un décor jaune et rouge de grecques et de rinceaux. Ces peintures murales formaient un décor aux couleurs très vives, avec des motifs venus de l’héritage antique, mais aussi du répertoire mozarabe. Elles se prolongeaient probablement sur les poutres du plafond, comme il est d’usage dans les pièces d’habitation aux XIVème et XVème siècles.

L’escalier en vis permet d’accéder aux combles et à l’échauguette, où l’on a une belle vue sur le village et la vallée.

De la salle peinte, dans l’angle opposé à celui de l’escalier en vis, une porte ouvre sur un escalier droit pris dans l’épaisseur du mur. On y retrouve les petites fenêtres aperçues depuis la cour, et des traces de peintures murales figurant des appareils en trompe-l’oeil.
Une petite pièce voûtée, où l’enduit jaune laisse deviner des peintures murales gothiques, précède la chapelle. Cette grande salle à deux travées voûtées sur croisées d’ogives, conserve le volume qui lui a été donné au XVIIème siècle. Les appartements de l’évêque se trouvaient au même niveau dans l’aile Ouest.

Les voûtes, qui reposent sur des cul-de-lampe à quelques centimètres du sol, ont évidemment été faites pour un volume deux fois plus haut. Les deux fenêtres ont également été remaniées au XVIIème siècle. On distingue à l’extérieur mieux qu’à l’intérieur, l’arc brisé des fenêtres gothiques, coupé par un linteau droit au XVIIème siècle.
La chapelle avait été richement décorée par les premiers évêques : rubans plissés et comme tressés forment un corroyage en perspective alliant jaune vif, rouge et bleu, sur les murs ; fausses liernes à rubans plissés, nervures décorées d’oves et de tresses, voûtains peints en bleu sombre, pour le voûtes.

On peut remarquer, sur le bleu de voûte, des pastilles en creux, peut-être dorées à l’origine pour figurer les étoiles. Ce décor chatoyant qui peut être rapproché de ceux du couvent des Jacobins de Toulouse, ou du Palais des Papes d’Avignon, a été recouvert au XVIIème siècle d’un enduit jaune. De grandes figures de saints ou d’évêques y ont alors étaient peintes ; on distingue encore au dessus d’une fenêtre et de la porte qui lui fait face, les armes de Mgr de Baradat, évêque de 1674 à 1710.

Le Château baroque

Au XVIIème siècle, les évêques fixés à Saint-Izaire, ont peu à peu transformé le vieux château médiéval en une demeure plus conforme au goût du jour. Les aménagements de l’aile Sud étant limités (partage des pièces en deux niveaux, ouverture de fenêtres) ils ont préféré transformer l’aile Nord et construire un corps de bâtiment neuf contre le mur Ouest.
L’aile Ouest a été en grande partie détruite au XIXème siècle et il n’est resté qu’un percé de fenêtres et d’arcades classiques sur la cour.

Dans l’angle Nord-Ouest, on voit encore les traces d’ancrage et les portes palières d’un escalier, dont la porte a été réemployée à l’entrée de la chapelle de Notre Dame de Grâce. Sur la face Nord, des trous attestent de l’existence d’une galerie aujourd’hui détruite.
Il faut actuellement monter au premier étage et traverser les anciennes salles de l’école pour rejoindre ce qu’il reste de l’appartement des évêques au XVIIème siècle.

Tout d’abord, une grande pièce avec plafond à la française et large cheminée, a longtemps servi de cuisine, comme en témoigne l’évier de pierre installé dans l’embrasure d’une fenêtre condamnée.
Mais le volume, l’ordonnance de cette pièce, avec ses deux hautes fenêtres, indiquent qu’elle faisait partie des appartements épiscopaux : antichambre, secrétariat, bureau
Dans un angle, s’ouvre un passage étroit récemment remis à jour. Bâti à l’intérieur du mur d’origine, il conduit au dessus du portail d’entrée et du mécanisme de la herse et plus loin vers les pièces de la face Sud.

A l’opposé, une porte conduit à l’escalier de service vers le second étage. Sur le palier supérieur, une alcôve de plâtre permettait au serviteur de dormir à portée de voix de son maître.

La Chambre des évêques

La « Chambre des évêques » est le cœur de l’appartement aménagé au XVIIème siècle. Il convient de rappeler ici que l’ « appartement » du XVIIème siècle se composait ordinairement d’une antichambre, où les visiteurs et solliciteurs pouvaient attendre, d’une chambre, véritable pièce à vivre, tenant lieu à la fois de salon, de salle à manger et de chambre à coucher, et enfin, pièces de travail et garde-robes. Dans cette chambre, le plafond et le parquet donnent, malgré leur état actuel, une idée du luxe et de la gaieté qui régnaient dans ces appartements baroques.

Le plafond « à la française » est masqué sous un lambris qui a servi de support à une décoration peinte très complexe, comme les aimait cette époque. D’épaisses moulures de bois dessinent différents cadres. Les cinq principaux en forme de croix, entouraient des toiles malheureusement disparues.

Autour du cadre central, on voit les armes des Lavalette-Cornusson. Il s’agit très vraisemblablement de celles de François III, évêque de 1623 à 1644, dont on sait qu’il a fait réaliser d’importants travaux entre 1639 et 1644. Ces armes sont surmontées de la couronne comtale (l’évêque était aussi comte de Vabres) de la mitre, de la crosse et du chapeau et cordelières, insignes épiscopaux.
Reliés aux écus par des guirlandes de fruits et de fleurs, des cartouches « à cuirs », parce qu’ils évoquent des pièces de cuir découpées et recourbées aux extrémités portent des marques de grisaille. Aux angles de ce cadre central, d’autres cuirs sont peints toujours en grisaille, de figures allégoriques représentant les Vertus Cardinales Théologales : la Concorde et son caducée, l’Abondance et sa corne, la Tempérance mêlant l’eau au vin, la Force et sa colonne, la Justice et ses balances, l’Espérance et son étendard.
Les deux dernières, sans attribut, restent difficiles à identifier : la Paix, la Prudence, la Pensée ?

Sur les cotés trois grands cartouches rectangulaires sont ornés d’un « Amour » portant des fleurs, chacun dans une attitude différente. Entre ces cadres, court une frise à fond bleu et à médaillons peints, avec une grande délicatesse, de tout un herbier. Les couleurs encore très vives, où dominent le bleu et le rouge, sont caractéristiques de la décoration baroque. Le thème des Vertus est fréquemment employé au XVIIème siècle.
La qualité des peintures évoque de grands ensembles de l’époque Louis XIII : Hôtel de Rambouillet et chambre de la Maréchale de la Meilleraye à l’Arsenal, à Paris, château d’Oiron et de Cormatin… Il n’est pas impossible que des artistes parisiens aient travaillé à Saint-Izaire. Mais il est dommage qu’il ne subsiste même pas une description des toiles qui occupaient les cadres vides.
On peut imaginer les murs tendus de tapisseries et la cheminée décorée de motifs de stuc ou de bois dont on voit encore la trace.

Ce décor a été complété par un beau parquet à compartiments dit « Versailles », incluant en son centre un panneau marqueté aux armes de Louis de Baradat. Il faut remarquer que la couronne comtale est substituée à une couronne ducale et au chapeau d’évêque, un chapeau de cardinal (2 fois 15 houppes au lieu de 2 fois 6 !).
En 1710, à la mort de Mgr de Baradat, un inventaire a été réalisé qui nous permet de connaître aujourd’hui l’ameublement de la chambre :

  • Un lit de noyer à colonnes avec rideaux de velours vert doublé de satin rouge et bordés d’une frange de soie verte, blanche, jaune et rouge.
  • Une table avec pieds tournés couverte d’un tapis au point de Hongrie.
  • Une chaise percée et quatre petites chaises couvertes de canevas.
  • Deux chaises à bras et douze chaises caquetoires faites au tour et bourrées de crin, garnies de velours vert et d’une frange semblable à celle du lit.
  • Dans la galerie se trouvait un jeu de billard couvert d’un tapis vert, des chaises à bras couvertes de cadis bleu et des chaises bourrées couvertes de point de Hongrie, une armoire « placardée » et trois autres contenant des archives.

Ces vingt cinq dernières années

En 1988, sous l’impulsion de l’association « Vie et Château », nouvellement crée, la commune acquiert le château dans lequel ne subsiste que l’école catholique.
Des bénévoles entreprennent l’immense travail de sauvetage ; débroussaillent les abords, nettoient et aménagent l’intérieur du château qui est ouvert aux visiteurs.
Au cours des années suivantes, l’association crée des salles d’exposition sur le thème de la vie rurale au siècle dernier et au rez-de-chaussée, une grande salle toute en voûtes pouvant accueillir noces et banquets (salle du pressoir).

1991 : Le château est classé Monument Historique. (Chambre de l’évêque).Découverte de la première salle souterraine dans la cour (4,5mx5mx5m) des dates et de nombreuses inscriptions sont gravés dans le crépi.

1992 : Fermeture de l’école catholique.

1996 : Le château reçoit la « Tour d’or » décernée par les Vieilles Maisons Françaises.

1998 : Découverte d’une deuxième salle souterraine (dans la salle espace archéologique).

1999 : Création de l’espace archéologique Frédéric Hermet Aménagement de la deuxième salle souterraine qui accueillera jusqu’en 2008 des statues menhirs découvertes sur la commune.

2001 – 2004 Grâce à la générosité d’un enfant du village, Marcel PUECH, la toiture est entièrement restaurée. Le château accueille les locaux de la mairie qui va continuer le travail d’entretien et de restauration entrepris par l’association en 1988. Rénovation des espaces verts.

2005 : Dallage de la cour intérieure. Réaménagement et renouvellement des équipements de la cuisine pour recevoir noces et banquets.

2006 -2007 : Aménagement d’une salle d’exposition au rez-de-chaussée. Déblaiement des ruines d’une maison sur la face Nord. Réfection de murs autour du château ainsi que le dallage sous les arcades. Rénovation de l’installation électrique.

2008 : Restauration et peinture des portes, volets et fenêtres du rez-de-chaussée. Goudronnage de la voie d’accès. Reconstruction d’une partie du mur de soutien de la face sud.

2009-2010 : Restauration de l’angle Nord-Ouest de la cour intérieure et de 2 portiques extérieurs.

2011 : Fin de l’installation du « Musée de l’Archerie traditionnelle » dans 5 pièces de l’aile Sud. Peinture des fenêtres du 1er étage, réfection de l’étanchéité de la barbacane du portail. Restauration de la salle du Conseil Municipal.

2012-2013 : Dégagement des deux dernières arcades de la cour intérieure, enlèvement d’un mur très certainement construit après la révolution.

Aujourd’hui cet édifice du Moyen Age est devenu un centre d’animations et d’expositions accueillant visiteurs, artistes, concerts, noces et banquets toute l’année.

« Comme celui-ci, les châteaux ouverts à tous redeviennent un élément fédérateur non seulement par les animations qu’ils proposent à l’intention des touristes pendant la saison estivale, mais aussi toute l’année pour la population locale qui retrouve le chemin du château, qui se le réapproprie pour des moments de convivialité venant renforcer le tissu social. Ce sont des acteurs locaux de moins en moins négligeables du développement économique ».
(Jacques Miquel dans le livret des Châteaux de la Route des Seigneurs du Rouergue, écrit en 2011).